De plus en plus, les industriels placent les facteurs humains au cœur de leur développement. Objectifs : améliorer la résilience, la gestion du risque, et favoriser l’adoption de nouvelles technologies ou de nouveaux environnements. Guillaume Calvet, DRD d’Human Design Group, revient sur la collaboration avec b<>com et son apport dans le développement de solutions et d'innovations axées sur les facteurs humains.
HDG et b<>com mutualisent leurs expertises depuis plusieurs années. Quels sont les fruits de cette collaboration ?
Cela fait maintenant plus de cinq ans que nous sommes associés avec b<>com et travaillons ensemble sur les technologies cognitives dans l’ingénierie industrielle. Côté HDG, nous apportons notre expertise sectorielle des facteurs humains et nos connaissances pointues sur les processus de conception centrés utilisateurs de nombreux secteurs. b<>com, de son côté, fournit les technologies d’ingénierie avancée nécessaire et décuple nos capacités de développement. De manière générale, collaborer avec un IRT est un élément de différenciation qui apporte une réelle plus-value dans la robustesse et l’état de l’art des solutions que nous proposons aux industriels.
Les outils développés ensemble donnent des repères clés aux industriels dans leur orientation stratégique, apportant une meilleure visibilité dans les choix d’investissement, accélérant leur processus de conception, donnant ainsi une meilleure maîtrise de leur ROI.
Comment votre collaboration avec b<>com enrichit-elle vos services et prestations ?
Les technologies développées ensemble permettent à nos clients d’explorer et d’interagir virtuellement avec les futurs dispositifs qu’ils souhaitent mettre en place, et d’en tirer une analyse comportementale au travers des états psychophysiologiques des utilisateurs. Nous avons amélioré l’exposition aux technologies immersives tout en minimisant le risque de cybermalaise.
Ce sont de vrais outils pour optimiser en amont la conception d’environnements de travail, notamment complexes et à risques. Ils donnent des repères clé aux industriels dans leur orientation stratégique de différenciation, apportant une meilleure visibilité dans les choix d’investissement, accélérant leur processus de conception et donnant donc une meilleure maîtrise de leur ROI.
L’accessibilité des données collectées est également facilitée grâce à la création d’interfaces, qui leurs donnent une dimension plus opérationnelle. Les données de visualisation, de monitorage, d’exports des signaux cognitifs y sont traduites pour être mise à portée et exploitée par chaque utilisateur.
Ensemble, nous déployons aussi les usages multi-utilisateurs des solutions, en développant la dimension collective, collaborative et distancielle. De plus, les compétences variées et complémentaires de l’IRT en design, en génération et traitement d’algorithmes, ou encore en interprétation des données via l’IA, restent un atout précieux.
HDG et b<>com ont développés ensemble le cockpit du futur, en y intégrant le co-pilote intelligent de demain. Plusieurs concepts ont été testés, exploitant des technologies diverses : réalité augmentée, assistant sonore… , avec une observation pointue de son usage.
Quelles sont les perspectives d’évolution de l’analyse des facteurs humain ?
Aujourd’hui, la modélisation et la conception d’environnements de tests sont très chronophages. Ces verrous sont amenés à être levés grâce à l’intelligence artificielle, qui va grandement faciliter la création d’environnements de test en réalité virtuelle. Il va être possible d’en créer de plus en plus, plus vite, et pour moins cher, ce qui va en démocratiser l’usage. Des volumes de données considérablement plus importants vont pouvoir être traités et analysés. À terme, l’IA pourra manipuler elle-même les outils mis en place ; nous passerons alors d’une interaction homme-machine à une véritable collaboration homme-machine.
En complément, la réduction du poids et de la taille des casques de réalité virtuelle, le développement de dispositifs haptiques plus aboutis, et l’amélioration globale des technologies immersives permettrons des expériences toujours plus réalistes. Les usages sont amenés à se concentrer sur l’amélioration de la sécurité et de la productivité au travail, avec des applications dans des domaines à risques, comme les secteurs de l’énergie, de l’industrie, de l’aérospatiale, de la médecine ou la défense.
