Le tatouage numérique développé par b<>com ajoute une marque numérique unique, indélébile et invisible sur des contenus vidéos ou des images. Parmi ses applications, l’authentification vidéo permet de s’assurer qu’aucun deepfake n’a été ajouté et que le contenu proposé est bien l’original. Gaëtan Le Guelvouit, expert en cybersécurité chez b<>com, revient sur b<>com *Tag* et ses avantages dans la détection de deepfakes.
Les deepfakes attaquent
Vous vous souvenez quand une entreprise s’est fait arnaquer de 26 millions de dollars à cause d’un deepfake de son directeur financier ? Ou plus récemment quand le deepfake du patron de la bourse de Bombay donnait de formidables conseils en investissement ? Ou encore quand les visages de célébrités ont été utilisés pour faire la promotion d’application mobile de casino ? Ce sont des exemples parmi d’autres des dégâts que peuvent causer les deepfakes. Arnaques en tout genre, mais aussi manipulation de l’information, voire orientation de l’opinion publique, en composent la liste.
Le tatouage numérique à la rescousse
Dans la course entre les technologies de génération de deepfakes – que l’œil humain ne parvient quasiment plus à différencier du réel - et celles de détection de deepfakes, le tatouage numérique est un outil redoutable. Il permet de certifier que des contenus vidéos n’ont pas été modifié (notamment qu’aucun traitement mal intentionné n’ait été ajouté), et qu’ils sont parfaitement authentiques.
Garantir l'intégrité des images
« C’est l’une des applications possibles de b<>com *Tag*, notre solution de tatouage numérique de vidéos. Elle vérifie que toutes les images d’une vidéo sont bien présentes et intègres, et qu’aucun visage ou élément n’ait été remplacé ou effacé. Elle peut s’embarquer n’importe où dans la chaîne de production de contenus, de la captation des images par les caméras, jusqu’à leur diffusion. C’est pourquoi elle s’adresse aussi bien aux fabricants de caméras, qui peuvent l’inclure directement dans leurs appareils, qu’aux éditeurs de logiciels de montages, qu’ aux fabricants de transcodeurs ou aux solutions SaaS», explique Gaëtan Le Guelvouit, expert en cybersécurité à b<>com.
b<>com *Tag* fonctionne en autonomie, ce qui simplifie grandement son adoption et son intégration.
« Cette solution ne demande aucune connexion à un serveur externe : le tatouage numérique ne requiert pas d’échange d’information ni l’envoi de métadonnées dans le cloud. *Tag* fonctionne en autonomie, ce qui simplifie grandement son adoption et son intégration. Le tout pour une consommation électrique ajoutée très limitée. Elle fait déjà ses preuves pour un usage anti-piratage : notre membre Viaccess-Orca l’a adopté pour lutter contre le le piratage de flux vidéo de retransmission d’événement sportifs en direct. »
Pour la première fois, b<>com présentera une démonstration de b<>com *Tag* sur son stand à l’IBC, pavillon France, stand n°2.C20.
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