L’expérimentation « The Virtual Arctic Expedition » a mobilisé de nombreuses compétences pour aboutir à une expérience des plus réalistes :
- Des interactions naturelles avec les entités virtuelles grâce à l’intelligence artificielle. Par exemple, si les poissons s’approchent de manière curieuse mais prudente d’un être humain calme, ils risquent de fuir devant de grands gestes rapides !
- Une expérience collaborative qui permet aux plongeurs de se voir et d’interagir en immersion
- Une échelle de un pour un : chaque mètre effectué dans la salle d’expérimentation correspond à un mètre dans le contenu en réalité virtuelle
- Une bande audio réalisée en son spatialisé
Au-delà de l’appétence du public pour les expériences de réalité virtuelle, l’expérimentation permet de tester l’acceptation physiologique et psychologique des participants. Les expériences de réalité virtuelle peuvent chez certaines personnes générer un état de cinétose (proche du mal de mer !) lié à un conflit entre les informations de mouvement perçues par le cerveau et les informations remontées par les autres sens. Pour éviter tout inconfort, les équipes b<>com ont travaillé, tant au niveau technique que sur la scénarisation pour garantir un résultat optimal en termes de fluidité et de réactivité des dispositifs techniques. De plus, durant l’expérimentation, les participants sont équipés d’un capteur (sous forme de montre) qui permet de mesurer leurs réactions physiologiques : rythme cardiaque, conductivité électrodermale…
Au terme de l’expérimentation, les participants étaient invités à remplir un questionnaire pour évaluer leur ressenti. Ces données d’usages permettent aux équipes b<>com de valider et d’ajuster les technologies et contenus. Ces données permettent également à b<>com et ses partenaires de nourrir la réflexion sur le modèle économique de la réalité virtuelle.
« The Virtual Arctic Expedition » s’inscrit dans des travaux menés conjointement par b<>com, Océanopolis, l’ENIB, le CERV, l’IMT Atlantique et l’ESC Rennes. L’attraction, dans sa version définitive, ouvrira ses portes à Océanopolis en 2018.